Quand le bruit s’éteint, l’être commence
Dans un monde où chaque instant est rempli de bruit, d’images, de notifications et de conversations sans fin, le silence est devenu un luxe… voire une épreuve.
Nous l’avons constaté lors de nos retraites : dès que les échanges verbaux sont mis en pause, des participant.e.s se sentent mal à l’aise. On veut parler, partager, verbaliser. Comme si ce silence imposé ouvrait une porte sur un vide intérieur qu’ils ne savent pas comment habiter.
Mais ce vide n’est pas un manque — c’est un espace.
Un espace d’écoute. Un espace de présence.
Un espace où l’âme murmure enfin ce que le mental couvre depuis si longtemps.
Et si ce que nous appelons “ennui” n’était pas un défaut, mais une transition sacrée vers un autre rythme, une autre qualité de relation à soi et au monde ?
Et si le silence n’était pas une contrainte, mais un portail vers l’essentiel ?